NE LE DIS A PERSONNE DE GUILLAUME

Publié le par arteton

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REALISATEUR : GUILLAUME CANET:Passionné d'équitation, Guillaume Canet voit une prometteuse carrière de jockeyinterrompue par un accident. Se tournant vers l'art dramatique, il suit une formation au Cours Florent et se fait remarquer au théâtre dans la pièce La Ville dont le Prince est un enfant d'Henry de Montherlant, qu'il interprète aux côtés de Christophe Malavoy.

Après une première apparition au cinéma dans le court métrage Le Fils unique, en 1995, Guillaume Canet se retrouve face à Jean Rochefort pour les besoins duthriller Barracuda (1997). Mais ce sont ses prestations dans En plein coeur (1998) de Pierre Jolivet et Je règle mon pas sur le pas de mon père (id.) de Rémi Waterhouse qui lui assurent une belle notoriété naissante. Il retrouvera ces cinéastes qui lui ont donné sa chance en 2002 avec le moyenâgeux Frère du guerrier et la comédie Mille millièmes, fantaisie immobilière.

En 2000, Guillaume Canet devient un acteur de tout premier plan, donnant la réplique à Leonardo DiCaprio sur La Plage, testant La Fidélité de Sophie Marceau, goûtant aux Morsures de l'aube d'Antoine de Caunes et composant le biographe autoproclamé de Vidocq. Après avoir réalisé quelques spots publicitaires et courts métrages (Sans regrets, Je taim), il se met en scène en 2002 dans un premier long-métrage, Mon idole, fable amorale sur le milieu du show business. Après ce galop d'essai réussi, Guillaume Canet aborde des genres différents : il flirte avecMarion Cotillard dans Jeux d'enfants, rêve d'aventures dans le déjanté Narco et combat dans les tranchées du plus solennel Joyeux Noël.

Après le drame L'Enfer et la comédie Un ticket pour l'espace, le comédien prête sa voix au film d'animation Pixar, Cars. Puis il franchit un nouveau palier en 2006 en réalisant Ne le dis à personne, adaptation du roman d'Harlan Coben où il dirige un casting de luxe réunissant François Cluzet, Kristin Scott Thomas ou encoreJean Rochefort. Le long-métrage remporte quatre César, dont celui du Meilleur acteur pour François Cluzet et du Meilleur réalisateur pour Canet, qui devient le cinéaste le plus jeune de l'histoire des César à être récompensé dans cette catégorie.

Désormais figure majeure du cinéma hexagonal, Guillaume Canet côtoie en 2007Audrey Tautou dans la comédie romantique Ensemble, c'est tout, adaptation littéraire du best-seller d'Anna Gavalda. La même année, il est très antipathique dans Darling puis tient la vedette de La Clef, thriller de Guillaume Nicloux où il partage notamment l'affiche avec Marie Gillain, Jean Rochefort et Vanessa Paradis.

Après avoir dirigé François Cluzet dans Ne le dis à personne, c'est désormais de l'autre côté de la caméra que les deux acteurs se retrouvent dans Les Liens du sang de Jacques Maillot. Ils y interprêtent deux frères, qui malgré le lien qui les unit, trouvent des difficultés à tirer un trait sur le passé. C'est sur un ton plus léger que Guillaume Canet choisit de finir l'année 2008 en prêtant sa voix au narrateur de La Famille Suricate.

2009 plonge l'acteur malgré lui dans le monde dangereux des services secrets. Il enfile le costume d'un bagagiste qui va devoir s'improviser agent secret dansEspion(s) de Nicolas Saada. Puis, en pleine guerre froide, Emir Kusturica l'implique dans L' Affaire Farewell, de nouveau devant la caméra de Christian Carion, cinq ans après Joyeux Noël. Après avoir partagé l'affiche avec Marion Cotillard dans Le Dernier vol (2009), il la dirige sur son troisième long métrage Les Petits mouchoirs(2010), un film de "potes" très personnel pour lequel il retrouve aussi, entre autres, les acteurs François Cluzet et Gilles Lellouche.

ACTEURS: FRANCOIS CLUZET: Pour voir la filmographie complète de l'acteur se reporter au film "Le dernier pour la route" de Philippe Godeau du 4/10/2009

ANDRE DUSSOLLIER: Pour voir la filmographie de l'acteur se reporter au film "Coeur" de Alain Resnais et à sa fiche du 12/10/2009

MARIE-JOSEE CROZE:
Née à Montréal, Marie-Josée Croze est une adolescente réservée qui s'épanouit sur les planches avant d'enchainer les rôles dans des séries télévisées canadiennes. C'est dans un film de Gilles Carle, La Postière, que la comédienne fait sa première apparition sur grand écran en 1992.

En 1999, elle effectue un premier séjour en France, pour y tourner le moyen-métrage HLA identique, avant d'accéder à la reconnaisance un an plus tard avec Maelström de Denis Villeneuve, qui fait le tour des festivals et lui vaut le Genie - le "Cesar" canadien - de la meilleure actrice. Elle prend part en 2001 à Ararat, réalisé par l'un de ses plus fameux compatriotes, Atom Egoyan, et dans lequel elle campe avec justesse une jeune femme révoltée et avide de vérité. Mais c'est avec une autre oeuvre chorale, Les Invasions barbares de l'impertinent Denys Arcand que vient la consécration : l'actrice décroche, grâce à sa subtile prestation de junkie, tout en violence contenue, le Prix d'interprétation féminine à Cannes en 2003.

Le public français est sous le charme de la Québecoise, qui tourne alors avec des auteurs comme Laurence Ferreira Barbosa ou Jean-Pierre Denis (La Petite Chartreuse) et donne la réplique à Edouard Baer dans Mensonges et trahisons (2004). Désormais associée à des projets de grande envergure, elle est choisie par Spielberg pour incarner une espionne aussi redoutable que troublante dans Munich en 2006. Devenue une actrice de premier plan dans le cinéma français, elle hante Ne le dis à personne de Guillaume Canet et interprète la mère de Jacquou Le Croquant. Epouse délaissée par Albert Dupontel dans Deux jours à tuer, cette comédienne à la fois sensible et énergique se révèle aussi crédible en douce orthophoniste de Mathieu Amalric (Le Scaphandre et le papillon, 2007) qu'en altermondialiste exaltée (Le Nouveau protocole, 2008). Un autre rôle de femme affirmée lui est offert à l’occasion du nouveau film de Tony Gatlif, Liberté. Elle y campe le personnage de Mademoiselle Lundi, l’institutrice du village de Saint Amont, humaniste et fervente républicaine qui se bat pour la scolarisation d’enfants tsiganes. Tout en retenue, cette fois, elle joue les jeunes femmes insaisissables en 2009, émouvante en amante inoubliable dans Je l'aimais de Zabou Breitman (adapté du roman d’Anna Gavalda) et en mère révoltée dans Mères et filles de Julie Lopes-Curval. En compagnie de Jean Dujardin dans Un balcon sur la mer, Nicole Garcia lui offre son rôle le plus ambigu, un personnage oscillant entre la froideur d’une Kim Novak et la fragilité d’une femme-enfant encore attachée à un passé marqué par la guerre d’Algérie.

SYNOPSIS: sa femme margot a été sauvagement assassiné par un sérial-killer. Totalement déruit, Alex ressasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu....

CE QUE J'EN PENSE: Un thiller sobre et efficace de l'acteur Guillaume Canet qui est primé pour son 5ème opus et qui depuis a réalisé "Les petis mouchoirs" prouvant son talent de réalisateurs

Note 3,20

Publié dans CINEMA

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