LES SEPT MERCENAIRES DE JOHN STURGES

Publié le par arteton

REALISATEUR : JOHN STURGES: John Sturges est un réalisateur et producteur de films américain né le 3 janvier 1910 à Oak Park (Illinois, États-Unis) et décédé le 18 août 1992 à San Luis Obispo (Californie, États-Unis). Biographie[modifier] Au début des années 30, il entre à la RKO où il travaille sur les décors et les post-production de divers films. Il devient par la suite assistant de David O. Selznick avant d'être mobilisé par l'Armée de l'Air pendant la Seconde Guerre mondiale. Il revient ensuite comme assistant réalisateur à la Columbia. Il réalise en 1948 son premier film, Le Signe du Bélier. Son premier succès arrive en 1953 avec Fort Bravo. Ce western avec William Holden est le premier d'une longue série. Il fait tourner les grandes vedettes de l'époque : Barbara Stanwyck, Spencer Tracy ou Robert Taylor. C'est en 1957 qu'il accède à la gloire internationale avec un western resté célèbre : Règlements de comptes à OK Corral avec Burt Lancaster et Kirk Douglas. L'année suivante, il remet en scène ce dernier avec Anthony Quinn dans Le Dernier Train de Gun Hill. En 1960, il connaît à nouveau un grand succès, inattendu, avec Les Sept Mercenaires, inspiré du film d'Akira Kurosawa sorti en 1954 les sept samouraïs. Là encore il met en scène des "gueules" du cinéma américain comme Charles Bronson ou James Coburn et des vedettes : Yul Brynner et Steve McQueen. Il retrouve ce dernier pour un autre triomphe international : La Grande Evasion en 1963. Il tourne la suite de Règlements de comptes à OK Corral en 1967, Sept secondes en enfer avec Jason Robards et met en scène Gregory Peck dans Les Naufragés de l'espace deux ans plus tard. Son dernier film, L'aigle s'est envolé raconte l'improbable mission d'un commando allemand pendant la guerre, celle d'enlever le premier ministre Churchill. Il s'éteint à l'âge de 82 ans, le 18 août 1992 à San Luis Obispo en Californie. Filmographie sélective[modifier] 1948 : Le Signe du Bélier (The Sign of the Ram) 1949 : Les Aventuriers du désert (The walking hills) 1950 : La Capture (The capture) 1950 : Le Mystère de la plage perdue (Mystery Street)* 1950 : Right cross 1950 : The Magnificent Yankee 1951 : Le peuple accuse O'Hara (The people against O'Hara) 1951 : It's a Big Country 1953 : Fort Bravo (Escape from Fort Bravo) 1953 : La Plage déserte (Jeopardy) 1954 : Un homme est passé (Bad Day at Black Rock) 1955 : Duel d'espions (The Scarlet Coat) 1955 : La Vénus des mers chaudes (Underwater !) 1956 : Coup de fouet en retour (Backlash) 1957 : Règlements de comptes à OK Corral (Gunfight at the O.K. Corral) 1958 : Le Trésor du pendu (The Law and Jack Wade) 1958 : Le Vieil Homme et la mer (The Old Man and the Sea) 1959 : La Proie des Vautours (Never so few) 1958 : Le Dernier Train de Gun Hill (Last Train From Gun Hill) 1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven), également producteur 1961 : Par l'amour possédé (By love Possessed) 1962 : Citoyen de nulle part (A girl named Tamiko) 1962 : Les Trois Sergents (Sergeants 3) 1963 : La Grande Évasion (The Great escape), également producteur 1965 : Station 3 ultra-secret (The Satan bug) 1965 : Sur la piste de la grande caravane (The Hallelujah Trail), également producteur 1967 : Sept secondes en enfer (Hour of the Gun), également producteur 1968 : Destination Zebra, station polaire (Ice Station Zebra) 1969 : Les Naufragés de l'espace (Marooned) 1972 : Joe Kidd 1973 : Chino (Valdez horses) 1974 : Un silencieux au bout du canon (McQ) 1976 : L'aigle s'est envolé (The Eagle Has Landed)

 

ACTEURS: YUL BRINNER:

Yul Brynner (né le 11 juillet 1920 à Vladivostok (ou à l'île Sakhaline) et décédé le 10 octobre 1985 à New York) était un acteur américain d’origine suisse, mongole et russe.

 Biographie 
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Yul Brynner le 4 juin 1943 lors de son entrée au Etats-Unis

De son vrai nom Juli Borisovitch Bryner (en russe Юлий Борисович Бриннер), Yul Brynner est né le 11 juillet 1920 à Vladivostok (Peut-être le 7 juillet 1915 à l'île Sakhaline selon certaines biographies), en Russie. Il est le fils de Boris Bryner, un ingénieur suisse, et de Marousia Blagоvidova, fille d’un médecin russe de confession juive, ayant également des origines bouriates. Ses parents l’ont prénommé Juli en l’honneur de son grand-père paternel, Jules Bryner.

En 1927, lorsque Boris Bryner quitte le domicile conjugal et abandonne sa famille, Marousia emmène ses enfants Yul et Vera à Harbin, en Chine, où ils fréquentent une école tenue par une UCJG. Puis, en 1934, tous les trois s’installent à Paris. Pour gagner sa vie, Yul Brynner joue de la guitare dans des clubs de nuit. Il rencontre des intellectuels tels que Jean Cocteau et devient apprenti au Théâtre des Mathurins. Puis, il travaille comme trapéziste au Cirque d’Hiver. Une grave chute de trapèze lui cause une quarantaine de fractures, et il doit abandonner le cirque. Il devient machiniste dans la troupe de Sacha Pitoeff.

Carrière 

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Yul Bryner dans La Brigade des stupéfiants en 1949

Dès 1941, il part pour les États-Unis afin d’étudier le théâtre avec Michael Tchekhov. Il commence alors à se produire à Broadway sous le nom de Youl Bryner. Il fait ses débuts au cinéma en 1949 dans La Brigade des stupéfiants, le seul film avec ses cheveux naturels. À partir de 1951, il se rend célèbre en interprétant son plus grand rôle, le Roi de Siam Mongkut dans la comédie musicale de Richard Rogers et Oscar Hammerstein II Le Roi et Moi. Il interpréta le rôle dans la production originale mais aussi dans son revival produit à Broadway en 1977, dans celle de London Production en 1979 et dans un autre revival de Broadway en 1985. Pour ce rôle, il reçut en 1952 le Tony Award du meilleur acteur de comédie musicale dans un second rôle. Il joua 4 525 fois au théâtre le Roi de Siam, cette comédie musicale fut transposée au cinéma en 1956 par Walter Lang, l'acteur y reprenant le même rôle. Pour cette prestation, celui qui se fait désormais connaître sous le nom de Yul Brynner remporte l’Oscar du meilleur acteur. Le film fit l'objet d'une adaptation pour la télévision diffusé sur CBS en 1972. Brynner fait partie des neuf acteurs à avoir gagné à la fois un Tony Award et un Oscar pour le même rôle

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Maison natale de Ioul Borissovitch Brynner à Vladivostok
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Yul Brynner dans son rôle du roi de Siam dans l'adaptation cinamatographique Le Roi et Moi

En 1951, Brynner pour son rôle dans Le Roi et Moi se rasa la tête. Suite à l'énorme succès de cette production à Broadway et du film au cinéma, Brynner continua à sa raser la tête pour le reste de sa vie, bien qu'il portât parfois une perruque pour certains rôles. Se raser la tête à cette époque était très inhabituel, ce qui contribua à lui donner une image d'icône de son temps. Des fans par admiration, se rasèrent aussi la tête et ce style de coupe prit le nom de "look à la Yul Brynner".

En 1956, Brynner connut un grand succès en apparaissant dans la version cinéma Le Roi et Moi, mais aussi, la même année, dans Les dix commandements (film) avec Charlton Heston et dans Anastacia avec Ingrid Bergman. Yul Brynner était préoccupé par sa présence à l'écran face à l'aura que dégageait Charlton Heston. Pour y remédier, il s'astreint à un programme de musculation intensive.

Plus tard, il joue dans des films tels que l'aventure épique biblique Salomon et la Reine de Saba en 1959, Les Sept Mercenaires en 1960, Taras Boulba en 1962 et Les Rois du soleil en 1963. Il est la co-vedette avec Marlon Brando dans Morituri en (1965), avec Katharine Hepburn dans La Folle de Chaillot en 1969 et avec William Shatner dans une version cinématographique de Les Frères Karamazov en 1958. Il a joué le rôle principal dans New York ne répond plus en 1975 et joue avec Barbara Bouchet dans L'Ombre d'un tueur en 1976. Parmi ses dernières apparitions dans des longs métrages, on peut compter le film de Michael Crichton, Mondwest en 1973 et sa suite Les Rescapés du futur en 1976.

Mort

Au milieu des années 1980, Yul Brynner apprend qu’il est atteint d’un cancer du poumon dû à sa consommation excessive de tabac (cinq paquets par jour). Se sachant mourir, neuf mois avant sa mort, en janvier 1985, il donne un entretien dans Good Morning America, exprimant son désir de faire des court-métrage publicitaire contre les risques du tabac. Un extrait de cette entretien très poignant sert d'annonce de prévention pour The American Cancer Society et fut diffusé après sa mort. L'extrait contient le texte suivant "Now that I'm gone, I tell you, don't smoke. Whatever you do, just don't smoke. If I could take back that smoking, we wouldn't be talking about any cancer. I'm convinced of that". Ce qui veut dire "Maintenant que je suis parti, je vous le dis, ne fumez pas. Qu'importe ce que vous fassiez, ne fumez simplement pas. Si j'avais arrêté de fumer à temps, nous ne serions pas en train de parler de mon cancer. Je suis convaincu de cela".

Il décède le 10 octobre 1985 à New York, à l’âge de soixante-cinq ans, le même jour que son collègue dans le film La bataille de Neretva, Orson Welles. Ses cendres reposent dans le cimetière du monastère copte orthodoxe de Saint-Michel-de-Bois-Aubry, au hameau de Bois-Aubry sur la commune de Luzé en Touraine1

Vie privée

Yul Brynner eut quatre épouses et cinq enfants. En 1944, il épouse Virginia Gilmore (une actrice), avec laquelle il a un fils, Yul Jr., né en 1946. Au début des années 1950, il entretient une relation amoureuse avec Marlène Dietrich. Il divorce en 1960 pour se marier la même année avec Doris Kleiner (un mannequin chilien) qui lui donne une fille, Victoria, née en 1962. Après un divorce en 1967, il épouse Jacqueline Thion de La Chaume (veuve de Croisset), une Française avec laquelle il adopte deux filles nées au Viêt Nam, Mia, née en 1974, et Melody, née en 1975. Il divorce en 1981 et épouse en 1983 Kathy Lee (une danseuse), avec laquelle il reste jusqu’à son décès. Il a également un enfant né hors mariage, Lark, né en 1958 et élevé par sa mère.

Parfaitement francophone il se doublait généralement lui-même dans les versions francophones de ses films. Toutefois, c'est Georges Aminel (également la voix de Dark Vador) qui lui prêtait sa voix lorsqu'il ne se doublait pas lui même (c'est le cas dans Les Dix Commandements, Les 7 mercenaires). En tous les cas, Brynner a déclaré parler 11 langues.
Enfin, Yul Brynner était le parrain de l'écrivain Nathalie Rheims et de l'actrice Charlotte Gainsbourg.

Mystère sur ses origines

Très mystérieux sur ses origines, il a rendu son existence encore plus exotique qu'elle ne l'a été. Il a souvent prétendu s’appeler Taidje Khan, être mi-japonais, mi-suisse, et être né sur l’île de Sakhaline en 1920. Parfois il prétendait être originaire d'une famille gitane de l'ile de Sakhaline. En France durant les années 1930, on pouvait d'ailleurs l'entendre jouer des morceaux tziganes. Au moment de sa mort, on ignorait la vérité, elle ne sera dévoilée que des années plus tard par son fils Yul "Rock" Brynner II. Aujourd'hui encore, son année de naissance est sujette à débat.

Hommages

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Etoile au Museum de Memphis

Filmographie

Années 1940/50
Années 1960
Années 1970

 

STEVE MC QUEEN: Pour voir la filmographie de cet acteur se reporter au film"Guet-Apens" et à sa fiche du 5/8/2011.

 

ELI WALLACH:

Eli Herschel Wallach est un acteur américain né le 7 décembre 1915 à Brooklyn dans la ville de New York aux États-Unis.

Il est surtout connu pour avoir interprété le rôle de Tuco dans Le Bon, la Brute et le Truand. Dans une moindre mesure, il a également été remarqué dans Les Sept Mercenaires (Calvera) et Le Parrain III (Don Altobello). En France, Eli Wallach est aussi connu pour avoir joué le mafioso Frankie Scannapieco dans le Cerveau de Gérard Oury.

Biographie 

Jeunesse

Fils de Bertha (née Schorr) et Abraham Wallach, il a grandi dans la seule famille juive de quatre enfants vivant dans un quartier essentiellement italo-américain, celui de Red Hook à Brooklyn1. Il fut diplômé de l'Université du Texas1 à Austin et reçut un « Master of Arts » du Collège de la ville de New York. Wallach a servi en tant que sergent-chef à Hawaï dans un hôpital militaire pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a obtenu le grade de sous-lieutenant.

Carrière

Outre ses principales prestations dans Le Bon, la Brute et le Truand et Les Sept Mercenaires, il est aussi connu pour son rôle de Don Altobello, personnage trouble, dans Le Parrain III ainsi que pour son rôle de Silva Vacarro, personnage de séducteur dans Baby Doll d'Elia Kazan, sa première (et déjà marquante) apparition sur grand écran.

En 2010, il est encore à l'affiche - à 94 ans - des films Wall Street 2 d'Oliver Stone, The Ghost Writer de Roman Polanski et du film collectif New York, I Love You.

Vie privée[modifier]

Il a deux sœurs et un frère. Il est marié à l'actrice Annie Jackson depuis le 5 mars 1948, et ils ont eu trois enfants : Peter, Katherine et Roberta. Son mariage est d'ailleurs souvent cité en exemple pour sa durée : 63 ans1.

En 2005, Wallach a publié son autobiographie : The Good, the Bad and Me (Le Bon, la Brute et Moi), ouvrage dans lequel il explique que ce fut pour lui un honneur de travailler avec Clint Eastwood, mais dans lequel il reproche à Sergio Leone sa négligence notoire à assurer la sécurité de ses acteurs pendant les scènes dangereuses.

Il a perdu la vue de l'œil gauche des suites d'un accident vasculaire cérébral au début des années 2000.

Filmographie

Cinéma[modifier]
Télévision[modifier]

Récompenses[modifier]

Il détient sans doute le record d'écart entre deux nominations 56 ans.

 

SYNOPSIS:

Au XIXe siècle, au nord du Mexique, un petit village de paysans reçoit régulièrement la visite de Calvera et de ses quarante bandidos. À l'occasion de leur dernière venue, ces derniers ont de nouveau pillé le village et ont annoncé leur prochain retour où le pillage sera plus important, les bandits fuyant la police rurale et devant acquérir des provisions pour se cacher dans la montagne pendant l'hiver à venir. Un paysan qui s'était rebellé est abattu par Calvera. C'en est trop. Aussitôt après son départ, les villageois se réunissent et décident d'agir pour ne plus subir les exactions des bandits. Après avoir pris conseil auprès du vieux sage du village, ils décident d'acheter des armes pour se défendre. Trois hommes sont envoyés aux États-Unis, non loin de là, pour effectuer les achats avec le peu d'argent qu'ils ont pu réunir.

La première ville dans laquelle ils s'arrêtent leur permet de faire la connaissance de Chris Adams, un homme solitaire et bon tireur. Après avoir entendu leur problème, Chris les guide vers une autre piste. Au lieu d'acheter des armes dont, de toute façon, ils seraient incapables de correctement se servir, plus habitués aux travaux des champs qu'à la bataille, ils feraient mieux de louer les services de mercenaires. C'est ainsi qu'ils recrutent, toujours avec l'aide de Chris, le premier engagé, six autres hommes.

Tous ces mercenaires acceptent pour une raison bien légitime et propre à chacun : l'un pense que Chris flaire un bon coup financier, un autre suit pour se trouver enfin un but honorable à accomplir, le suivant croit fuir les ennuis en changeant de pays mais pour mieux se jeter dans la bataille, encore un autre est si habile tireur et avec toute arme qu'il accepte par pur défi personnel pour se trouver des ennemis dignes de ce nom, le dernier est sans le sou et se dit que ce maigre salaire est toujours mieux que rien…

En cheminant vers le village, ils acceptent un septième et dernier compagnon d'armes, un jeune homme qui les convainc par sa ténacité et son envie de prouver sa valeur. Les sept mercenaires sont réunis. Dès lors il ne leur reste plus qu'à préparer le village et ses habitants à la bataille à venir.

 

CE QUE J'EN PENSE : Largement inspiré des "Sept Samourais" , ce western est devenu lui-aussi un film culte. Avec la réunion de grands noms du cinéma où qui allait le devenir. Charles Bronson dont c'était le 13ème film, Robert Vaughn qu'on n'avait vu réellement que dans "Un monde à part" James Coburn dont c'était le 3ème film, Horst Buchholz dont c'était la première apparition à l'écran.

 

NOTE 4,70

 

Publié dans CINEMA

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