LA GARCE DE CHRISTINE PASCAL

Réalisation: Christine Pascal: D'abord connue comme actrice dans "L'Horloger de Saint Paul" (1974), Que la Fête Commence (1975) Le Juge et l'Assassin (1976) et les Demoiselles de Wilko (1978). Elle réalise son premier film "Félicité" en 1979.

Elle joue dans "Coup de Foudre" de Diane Kurys puis réalise son second long métrage "La garce" en 1984. Elle continue de tourner avec "Signé Charlotte" et "Le Grand chemin" de J.L. Hubert en 1985 et 1986 puis réalise "Zanzibar" en 1988 et "Le Petit Prince à Dit" en 1992. Elle revient en tant qu'actrice dans "Les Patriotes" de Rochant "Le sourire" de Claude Miller ainsi que dans "Regarde les hommes tombés" son dernier film. Elle réalisera son dernier film "Adultère mode d'emploi" en 1995. Elle se suicidera le 31 aout 1996.

ACTEURS: ISABELLE HUPPERT :

Inscrite au conservatoire de Versailles , elle remporte un premier prix avec Un caprice de Musset. elle suit des cours au Conservatoire, avec pour profs Jean-Laurent Cochet et Antoine Vitez. Elle débute au cinéma dans Faustine et le bel été, trouvant vite des seconds rôles dans des films marquants des années 70 (César et Rosalie, Les Valseuses, Le Juge et l'Assassin). En 1976, elle est Pomme, apprentie coiffeuse, dans La Dentellière de Goretta, qui la révèle au grand public.

A 25 ans, Huppert reçoit le Prix d'interprétation à Cannes pour son rôle de parricide dans Violette Nozière de Chabrol (1978). Dès lors, elle tourne avec les cinéastes français les plus exigeants, Godard (Sauve qui peut la vie, Passion) ou Pialat (Loulou, 1980),  Elle se montre  à l'aise dans les registres les plus variés, de l'ambiguité (Eaux profondes) à la fantaisie (La Femme de mon pote). Partie à Hollywood pour La Porte du paradis, western maudit de Cimino, elle acquiert une renommée internationale, et travaille avec Wajda, Ferreri et Losey. Parallèlement, les succès de Coup de torchon et de Coup de foudre assurent sa popularité en France.

Elle poursuit une fructueuse collaboration avec Chabrol qui semble avoir trouvé, avec cette actrice , l'interprète idéale : elle incarne Madame Bovary, mais aussi une faiseuse d'anges (Une affaire de femmes) et une postière criminelle (La Cérémonie) -deux films pour lesquels elle est primée à Venise en 1988 et 1995- une patronne perverse (Merci pour le chocolat), une juge opiniâtre (L'Ivresse du pouvoir). A partir des années 90, elle explore les frontières entre raison et folie, à travers ses rôles chez Schroeter, Mazuy (Saint-Cyr) ou lors de ses incursions dans la comédie (8 femmes, Les Soeurs fâchées).

Accumulant récompenses et hommages (Prix à Cannes en 2001 pour sa composition de Pianiste  chez Haneke, Prix spéciaux pour l'ensemble de sa carrière à San Sebastian en 2003 et Venise en 2005), l'hyper-active Huppert tourne avec la fine fleur du cinéma d'auteur hexagonal (Doillon, Jacquot, Assayas, Chéreau), mais aussi avec de jeunes Européens prometteurs (Lafosse, Ursula Meier) ou des Américains iconoclastes (Hartley, O. Russell). Elle part au Cambodge pour Un barrage contre le Pacifique, au Cameroun pour White Material et en Italie pour Villa Amalia, trois films à l'affiche en 2009. Cette année-là, la cinéphile Huppert préside le jury du Festival de Cannes.

RICHARD BERRY: Il est admis en 1969 au conservatoire. A sa sortie, il intègre la Comédie-Française et y restera sept ans.

Elie Chouraqui lui offre son premier grand rôle au cinéma dans Mon premier amour, en 1978. Il apparaît alors souvent dans des premières oeuvres, comme Un assassin qui passe de Michel Vianey et Putain d'histoire d'amour de Gilles Béhat. A partir de 1982, Richard Berry diversifie son registre. On le voit au générique de la La Balance de Bob Swaim, qui connaît un énorme succès, et dans la suite d'Un homme et une femme, Un homme et une femme : vingt ans déjà de Claude Lelouch.

Le tournage de La Garce de Christine Pascal marque le début d'une belle collaboration. Berry reste également fidèle à Alexandre Arcady, avec lequel il tourne Le Grand Pardon et sa suite. Henri Verneuil lui propose ensuite de jouer dans Mayrig et 588, rue Paradis, deux films inspirés des mémoires du réalisateur. Richard Berry renoue avec la comédie en s'associant avec Patrick Timsit dans Pédale douce et Quasimodo d'el Paris, réalisé par Timsit. Il retrouvera ce dernier une troisième fois 2001 avec sa première réalisation, L' Art (délicat) de la séduction.

Rire toujours en 2001 avec 15 août, produit par Luc Besson, puis un an plus tard avec Le Nouveau Jean-Claude, adaptation de la BD culte de Tronchet. En 2002, Richard Berry participe également à la transposition cinématographique d'une autre B.D.: Corto Maltese, la cour secrète des arcanes, pour lequel il prête sa voix au célèbre aventurier. En 2002, il réalise son deuxième film, la comédie Moi César, 10 ans 1/2, 1,39 m puis, trois ans plus tard, le sombre La Boîte noire, emmené par José Garcia et adapté de Tonino Benacquista. En 2007, il est à l'affiche du drame J'veux pas que tu t'en ailles, dans lequel il donne la réplique à Judith Godrèche.

VITTORIO MEZZOGIORNO: Il est découvert dans "Car Crash" en 1980. mais ses films références sont: Trois frères (1981) de F.Rosi , "La lune dans le caniveau" (1983) de Beneix et "L'homme blessé" de Chéreau la même année. "Les Cavaliers de l'Orage" de Vergez, La garce de Christine Pascal en 1984 "La Révolution Française" de Robert Enrico . "Autour du Désir" de Marco Bellochio est son dernier film. il décéde en 1994 d'un cancer.

Synopsis: Lucien Sabatier, Inspecteur de police roule derriere une jaguar lorsque soudain une femme en est ejectée. Il stoppe et la prend à son bord....

Ce que j'en pense: Une Isabelle Huppert formidable, Richard Berry montre les facettes de son talents et Christine Pascal avec ce deuxième film signe ici l'un de ses meilleurs films. Une réalisatrice avec son talent aurait certainement signé d'autres chefs d'oeuvres...

NOTE 2,90