HULK DE ANG LEE

Publié le par arteton

REALISATEUR : ANG LEE:
Ang Lee passe au long métrage en 1992 avec Tui shou, présenté au Festival du Film de Berlin, et premier volet d'une trilogie baptisée Father knows best. Le cinéaste accède à la reconnaissance internationale grâce au deuxième volet,Garçon d'honneur, Ours d'Or à Berlin et nommé à l'Oscar du Meilleur film étranger. Entre choc des cultures et des générations, cette comédie de moeurs narre le mariage blanc organisé par un jeune gay pour satisfaire ses parents. L'année suivante, Salé sucré vient clore cette étude en trois temps de la société chinoise.

En 1995, Ang Lee change de continent et de registre avec Raison et sentiments, adaptation du roman de l'Anglaise Jane Austen. Adaptation signée Emma Thompson, qui est également devant la caméra aux côtés de Kate Winslet etHugh Grant. Couvert de récompenses, ce film d'époque à l'esthétique soignée décroche notamment l'Oscar du Meilleur scénario, le Golden Globe du Meilleur film et l'Ours d'Or à Berlin. Par la suite, Ang Lee se penche sur un passé plus récent avec The Ice storm, qui évoque la décomposition de la cellule familiale à l'époque du Watergate et de la libération sexuelle.

Se caréctérisant par son éclectisme, Ang Lee revisite le western (Chevauchée avec le diable) en compagnie de Tobey Maguire et s'essaie au film de superhéros (Hulk, 2003), mais c'est en s'inscrivant dans une autre tradition, celle du Wu-xia-pian (le "film de sabre chinois"), qu'il connaît la consécration : le virtuose Tigre et dragon, qui le voit renouer aves ses racines, triomphe dans le monde entier et lui vaut l'Oscar du Meilleur film étranger et le Golden Globe du Meilleur réalisateur.

En 2004, Ang Lee crée de nouveau l'événement avec Le Secret de Brokeback Mountain, récit d'un amour impossible entre deux cow-boys (Heath Ledger etJake Gyllenhaal), une oeuvre audacieuse saluée par la critique, le public et un Lion d'or à Venise en 2005. Cette même récompense sera décernée deux ans plus tard à Lust, Caution, un long métrage qui, comme souvent chez Ang Lee, mêle plusieurs genres, cette fois la fresque historique, le film d'espionnage et le récit érotique. En 2009, le cinéaste taïwanais surprend en signant une comédie, genre auquel il est peu habitué : avec le doux-amer Hôtel Woodstock, il revient sur la manifestation musicale qui changea la vie d'une génération.

ACTEURS : ERIC BANA:

 il rejoint en 1993 l'équipe de Full frontal, émission humoristique dont il ne tarde pas à devenir un des piliers grâce à ses talents d'imitateur. Apparu à l'écran en 1997 dans la comédie The Castle, il change totalement de registre en prêtant ses traits à un redoutable criminel dans le thriller Chopper de Andrew Dominik, une prestation unanimement saluée, qui lui vaut les prix de l'Australian Film Critics Circle et de l'Australian Film Institute.

S'illustrant à Hollywood dans un cinéma musclé, Eric Bana incarne l'un des soldats d'élite Delta, aux côtés des jeunes loups Josh Hartnett et Ewan McGregor, dans La Chute du faucon noir de Ridley Scott (2002); se glisse dans la peau du Dr Banner, alias Hulk dans l'adaptation par Ang Lee du célèbre comic book (2003), avant d'interpréter le rôle du prince Hector, un des héros de Troie (2004), relecture de l'épopée d'Homère par Wolfgang Petersen. De plus en plus sollicité (Lucky you de Curtis Hanson), le comédien se voit confier par Steven Spielberg le rôle principal de Munich (2006), celui d'un agent du Mossad écartelé entre sens du devoir et culpabilité. Ecclectique dans ses choix, il est capable d'incarner le roi Henry VIII dans le drame historique Deux soeurs pour un roi, et rester fidèle au genre qui l'a révélé avec Funny People. En 2009, il effectue une nouvelle incursion dans l'univers de la SF avec Star Trek, une variation de la célèbre franchise revue et corrigée par J.J. Abrams.

JENNIFER CONNELY:


En 1984, à l'âge de quatorze ans, Jennifer Connelly fait ses premiers pas sur grand écran de manière fracassante puisqu'elle incarne une jeune danseuse dans Il etait une fois en Amerique de Sergio Leone. Des débuts prestigieux suivis, un an plus tard, par le rôle-vedette de Phenomena, réalisé par Dario Argento. Toujours aussi précoce et active, elle joue en 1986 dans le film d'aventures Labyrinthe, partageant la vedette avec le chanteur de rock David Bowie.

En 1990, Jennifer Connelly s'illustre dans Hot Spot, réalisé par Dennis Hopper et dans lequel elle a pour partenaire Don Johnson. Un an plus tard, elle acquiert un peu plus de reconnaissance auprès du grand public grâce à son rôle dans The Rocketeer de Joe Johnston. Mais c'est véritablement à partir de 1995 que la carrière de la jeune femme prend un tournant décisif. Après avoir joué dans Higher learning et Les Hommes de l'ombre, Jennifer Connelly décroche le rôle féminin principal du film fantastique Dark City d'Alex Proyas, dans lequel elle côtoie Rufus Sewell, William Hurt et Kiefer Sutherland.

En 2000, elle tient la vedette du Fantôme de Sarah Williams mais elle se fait surtout remarquer dans le Requiem for a Dream de Darren Aronofsky avec le rôle marquant d'une femme plongée dans l'enfer de la drogue. L'année suivante, c'est la consécration : son rôle dans Un homme d'exception de Ron Howard, qui la voit faire face à Russell Crowe, lui vaut de remporter le Golden Globe et l'Oscar du Meilleur second rôle féminin. En 2003, preuve d'un grand éclectisme, Jennifer Connelly incarne le personnage féminin principal du Hulk d'Ang Lee, adaptation sur grand écran du célèbre comic-book.

En 2004, Jennifer Connelly est la vedette du film fantastique Dark water, remake américain du film d'Hideo Nakata. Choisissant ses rôles avec soin, elle alterne films indépendants tel Little Children (2006) et production hollywoodiennes comme Blood Diamond (id.), où elle donne la réplique à Leonardo DiCaprio. En 2008, elle retrouve le fantastique, un genre qu'elle affectionne, avec Le Jour où la Terre s'arrêta, film dans lequel elle côtoie Keanu Reeves.

NICK NOLTE:

Il se produit ensuite en tournée dans des théâtres régionaux pendant plusieurs années avant d'accéder à la notoriété grâce à son rôle récurrent dans la série Le Riche et le pauvre. Fort de cette prestation télévisuelle, il partage, aux côtés de Jacqueline Bisset, l'affiche des Grands fonds (1977), un film d'aventures sous-marines signé de Peter Yates.

Vétéran désabusé dans Les Guerriers de l'enfer (1978), Nick Nolte aime à jouer des personnages forts en caractère. Mâchoire carrée et silhouette massive, il remporte les faveurs du public grâce à sa performance inspirée d'un flic à la limite de la révocation dans l'un de ses plus grands succès, 48 heures (1982), et sa suite 48 heures de plus (1990). Dans les années 80, l'acteur s'investit à fond dans chacun de ses rôles - photographe de guerre dans Under fire (1983), Texas ranger dans Extrême préjudice (1987), roi d'une tribu de Bornéo dans L'Adieu au roi (1989) -, poussant à l'extrême les méthodes de l'Actor's Studio au risque de mettre en danger sa santé et son équilibre.

Au début des années 90, il reprend le rôle tenu à l'origine par Gregory Peck dans le remake des Nerfs à vif signé Martin Scorsese. Avocat dans ce thriller, il se retrouve de l'autre côté de la loi pour camper des flics pourris (Contre enquète, U-turn) ou sombrant dans la folie (Affliction, Le Veilleur de nuit). Multipliant les cures de désintoxication, cette gueule de cinéma se rachète une conduite en adhérant à l'univers raffiné et élégant de James Ivory (Jefferson à Paris, La Coupe d'or) et en entamant une fructueuse collaboration avec Alan Rudolph (L'Amour, et après, Breakfast of champions, Trixie, Investigating sex).

Père de David Banner dans la grosse production hollywoodienne Hulk (2003), Nick Nolte préfère toutefois participer à des films indépendants et contribuer au succès du cinéma d'auteur. Ainsi, il tourne sous la direction de cinéastes de renom comme Terrence Malick pour lequel il campe un militaire gouailleur dans La Ligne rouge (1999), Neil Jordan qui l'imagine en cambrioleur amateur d'art dans L'Homme de la Riviera (2003), Michael Polish (Northfork) ou encore Olivier Assayas (Clean).

SYNOPSIS: Au cours d'une opération scientifique, le docteur Bruce Banner a exposé son corps à une surdose de radiations nucleaires. Miraculeusement indemne, il sort notamment affecté de cette douloureuse expérience.

CE QUE J'EN PENSE: L'un des héros de Marvel qui revendique son droit à la différence. Et qui n'est pas un sauveur comme les autres mais plutot un destructeur. C'est peut-être pour cela que le public a boudé ce film. Il aime bien les héros. Et pourtant combien ce Hulk est fragile devant celle qui aime entouré des forces de police. C'est la réplique de Marvel du "La Belle et la Bête" et de Docteur Jekyll and Mister Hyde" reunis. La tranbsformation de Hulk vaut aussi le détour et Face au autres super héros le géant vert est peut-être celui qui dégage le plus d'humanité.

Note 2,90

Publié dans CINEMA

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