COMME UNE IMAGE D'AGNES JAOUI

Publié le par arteton

Mars Distribution

REALISATION- INTERPRETATION :AGNES JAOUI :

Elle suit à partir de 1984 les cours au théâtre des Amandiers de Nanterre, dirigé à l'époque par Patrice Chéreau. Déjà apparue au cinéma dans Le Faucon (1983, Paul Boujenah), elle tourne son deuxième film avec toute la troupe de Patrice Chéreau et sous la direction de celui-ci dans Hôtel de France en 1987. Cette même année, en jouant sur les planches L'Anniversaire d'Harold Pinter, elle rencontre son futur compagnon et collaborateur de travail Jean-Pierre Bacri.

Ils écrivent une première pièce ensemble intitulée Cuisine et dépendances (1992, Philippe Muyl) dont le succès au théâtre, puis au cinéma, les encourage dans cette voie d'humour grinçant et désabusé. Le grand public les découvre vraiment en 1996 avec l'adaptation par Cédric Klapisch de leur deuxième pièce, Un air de famille. On parle alors du style Bacri-Jaoui et le film est récompensé du César du Meilleur scénario. Mais l'actrice Agnès Jaoui est également distinguée grâce à sa nomination au César du Meilleur second rôle féminin. Après avoir signé en 1993 le script de Smoking / No smoking, le couple est à nouveau sollicité par Alain Resnais en 1997 pour écrire, mais aussi interpréter, sa comédie chorale On connaît la chanson. Tout en continuant à jouer seule dans quelques films (Le Cousin d'Alain Corneau, 1998), Agnès Jaoui est tête d'affiche pour la première fois dans Une femme d'extérieur (1999, Christophe Blanc).

L'année 2000 marque son passage avec succès à la réalisation pour Le Goût des autres, toujours écrit avec Jean-Pierre Bacri. Deux ans après, elle aborde le film en costumes en tenant le premier rôle des 24 heures de la vie d'une femme de Laurent Bouhnik. En 2003, elle donne la réplique à Karin Viard dans Le Rôle de sa vie de François Favrat, et se met à nouveau en scène dans la comédie Comme une image présentée en compétition officielle au Festival de Cannes 2004. Elle y obtient, avec son co-scénariste Jean-Pierre Bacri, le prix du meilleur scénario.

Agnès Jaoui se partage désormais entre son métier d'actrice et de réalisatrice-scénariste. En 2004, dans le dernier film de Richard Dembo, La Maison de Nina, elle interprète le rôle titre celui d'une femme reccueillant à la Libération les enfants déportés pendant la guerre. Elle revient un temps à ses premiers amours et entame une carrière de chanteuse avec la sortie d'un album aux sonorités latines. C'est sous la triple casquette de réalisatrice-scénariste-actrice qu'elle revient vers le cinéma en 2008 avec Parlez-moi de la pluie coécrit avec son complice de toujours Jean-Pierre Bacri. Le film signe aussi la rencontre du couple Jaoui / Bacri avec Jamel Debbouze.

AUTRES ACTEURS :

MARYLOU BERRY:

NOTE 2,80

Fille de Josiane Balasko.

Marilou Berry fait ses premiers pas à l'écran à 8 ans dans Ma vie est un enfer, une comédie réalisée par sa mère, et dans laquelle joue son oncle, Richard Berry -son père étant le sculpteur Philippe Berry.

Marilou Berry s'impose comme une des révélations de l'année 2004 grâce à deux rôles d'ados rondes et complexées, qui trouvent leur salut dans la musique : Lolita, écrasée par la notoriété de son père éditeur et férue d'art lyrique, dans Comme une image d'Agnès Jaoui, et Hannah, féministe avant l'heure et virtuose de la contrebasse, dans La Première fois que j'ai eu 20 ans.

Semblant suivre les traces de sa mère, la comédienne s'oriente rapidement vers la comédie : après avoir expérimenté les jolies colonies de vacances en compagnie de Jean-Paul Rouve (Ces Jours heureux, 2006), elle incarne la trop gentille Mélanie, qui décide de se venger de ceux qui l'ont humiliée dans Vilaine en 2008. La même année, elle joue les filles rebelles devant la caméra de sa mère (Cliente).

JEAN-PIERRE BACRI:

 Jean-Pierre Bacri  écrit sa première pièce, Tout simplement, en 1977, puis Le Timbre (1978) et reçoit le Prix de la fondation de la vocation en 1979 pour Le Doux visage de l'amour.

En 1979, Jean-Pierre Bacri obtient son premier rôle au cinéma, celui d'un anesthésiste dans Le Toubib, mais c'est sa prestation de proxénète dans Le Grand Pardon (1981) qui le rend familier aux yeux du grand public. Il multiplie ensuite les seconds rôles, apparaissant aux côtés de Lino Ventura dans La Septième cible (1983) ou de Christophe Lambert dans Subway (1985). Ce film de Luc Besson lui permet d'obtenir en 1986 une nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle. Dès lors, il se retrouve en tête d'affiche du thriller Mort un dimanche de pluie (1986), du drame L'Eté en pente douce (1987) et des comédies Les Saisons du plaisir (1988), Mes meilleurs copains (1989) et La Baule-les-Pins (1990).

Durant les années 90, Jean-Pierre Bacri acquiert une certaine popularité et s'impose véritablement sur le devant de la scène cinématographique grâce aux personnages qu'il compose : souvent bougons, râleurs, mais sympathiques. En 1993, il se lance à nouveau dans l'écriture de scénarii avec sa compagne Agnès Jaoui et crée Cuisine et dépendances. La pièce et son adaptation cinématographique sont un succès. Leur fructueuse collaboration se poursuit avec Smoking/No Smoking, Un air de famille, On connaît la chanson, Le Goût des autres, films pour lesquels le couple Jaoui-Bacri remporte respectivement les César 1994, 1997, 1998 et 2001 du meilleur scénario, et Comme une image, Prix du scénario à Cannes en 2004. Hormis Smoking/No Smoking, ces longs métrages ont également été interprétés par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri.

S'illustrant dans les comédies romantiques Une femme de ménage (2002) et Les Sentiments (2003), ce dernier aime s'entourer de fidèles : Alain Chabat à qui il donne la réplique dans La Cité de la peur (1994), Didier (1997) et pour qui il prête sa voix dans Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (2002) ; Nicole Garcia qui le dirige dans Place Vendôme (1998) et Selon Charlie (2006) ; et Sam Karmann dans Kennedy et moi (1999). L'année 2008 signe une nouvelle collaboration avec Agnès Jaoui avec qui il coécrit Parlez-moi de la pluie, un film où il tient la vedette aux côté de Jamel Debbouze.

SYNOPSIS: Lolita Cassard en veut au monde netier, parce qu'elle ne ressemble pas aux filles des magazines et aimerait tellement se trouver belle, au moins dans le regard de son père.....

CE QUE J'EN PENSE: Une comèdie grincante comme le savent écrire le duo Jaoui-Bacri, superbement interprété par Marilou Berry  qui marche sur les traces de sa mère.

Publié dans CINEMA

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