CENTURION DE NEIL MARSHALL

Publié le par arteton

REALISATEUR NEIL MARSHALL: La grande histoire entre Neil Marshall et le cinéma d'horreur débute en 1992 à l'École du film de Newcastle. C'est en effet là-bas, pendant ses études, qu'il réalise un court métrage long d'une vingtaine de minutes, axé sur des zombies. Un coup d'essai qui lui vaut, deux ans plus tard, d'officier en tant que monteur, storyboarder et assistant-réalisateur sur un autre court métrage, Driven, mis en scène pour la télévision par Bharat Nalluri.

Un réalisateur pour lequel Marshall écrira le scénario de Killing time (1998), après avoir été remarqué par la société Pilgrim Films pour son court Dog Eat Dog. Il faut donc attendre 2001 pour le voir enfin aux commandes d'un long métrage. Et pour ce baptême du feu, quoi de mieux que de retourner à ses premières amours ? C'est ainsi que naît Dog Soldiers, qui met six soldats anglais inexpérimentés aux prises avec une meute de loups-garous sanguinaires. Plutôt remarqué outre-Manche, le long métrage ne connaît pourtant pas le même sort dans le reste du monde.

Mais ce n'est que partie remise pour Neil Marshall, qui transforme l'essai en 2005, avec The Descent, film d'horreur exclusivement féminin qui voit un groupe de jeunes spéléologues coincé dans une grotte souterraine et pourchassé par les monstres locaux. Primale et sans concession, sa deuxième réalisation apparaît comme un électrochoc, au sein d'un genre un peu en perdition, en même temps qu'elle attire les regards vers son auteur. Lequel, avant de produire The De2cent, profite de cette notoriété pour mettre en images un projet beaucoup plus complexe : Doomsday, thriller post-apocalyptique qui plonge Rhona Mitra (Hollow Man, l'homme sans ombre), Bob Hoskins (Qui veut la peau de Roger Rabbit ?) et Malcolm McDowell (Orange mécanique) dans une Ecosse tendance Mad Max.

En 2010, le cinéaste s'essaie à un nouveau genre, le film d'action antique avec Centurion, avec en tête d'affiche la star montante du moment, Michael Fassbender.

LES ACTEURS : MICHAEL FASSBENDER : Né en Allemagne, de parents allemands, Josef et Adele Fassbender, Michael Fassbender déménage très jeune avec toute sa famille pour aller vivre en Irlande, à Killarney. Il commence à jouer à 16 ans au sein d'une classe de théâtre dirigée par Donie Courtney, qui l'invite ensuite à rejoindre sa troupe. Après cela, il intègre la Central School of Speech and Drama qui l'aide à apprendre l'art véritable du théâtre.

Michael Fassbender fait sa première apparition à la télévision dans la célèbre série Frères d'armes produite par Tom Hanks et Steven Spielberg. Il joue ensuite dans de nombreuses séries anglaises ou bien des téléfilms tels que Sherlock Holmes ou Hercule Poirot.

Sa carrière est définitivement lancée au cinéma en 2007, grâce au mélodrame romantique Angel de François Ozon aux côtés de la pétillante Romola Garai mais surtout grâce au péplum épique de Zack Snyder 300. En 2008, Steve McQueen (le réalisateur, pas l'acteur) lui offre la tête d'affiche de son nouveau film Hunger, un drame sur la grève de la faim dans les prisons en 1981 en Irlande du Nord. Le film est acclamé au Festival de Cannes. Cette expérience permet à Michael Fassbender de tourner sous la direction de Joel Schumacher dans Town Creek et de tenir le rôle du sombre Heathcliff dans Les Hauts de Hurlevent. Il rencontre par la suite Quentin Tarantino, qui, enchanté par ses dernières prestations, lui offre un rôle dans Inglorious Bastards en 2009, aux côtés de Brad Pitt, Mike Myers et Diane Kruger.

La même année, l'acteur change à nouveau de registre en partageant l'affiche de Fish Tank, un drame centré sur une adolecente rebelle (Katie Jarvis) passionnée par la danse hip hop, avant de retourner au genre cinématographique de 300, en jouant le personnage principal du péplum Centurion, réalisé par Neil Marshall (The Descent). Il change ensuite d'époque en 2011, mais reste dans le grand public, en intégrant l'écurie Marvel. Dans X-Men Le commencement de Matthew Vaughn, il est Magneto jeune et est confronté à son meilleur ennemi, le professeur Xavier (James McAvoy). Un duel qui préfigure celui que met en scène David Cronenberg dans A Dangerous Method, sur les relations troubles entre les psychanalistes Carl Jung et Sigmund Freud (Viggo Mortensen).

DOMINIC WEST: Il commence le cinéma en 1996 avec "Richard III" de Richard Loncraine et "Surviving Picasso" de James Ivory en 1997, il joue un petit rôle dans "Spice World, le film" de Bob Spiers.Il est Lyssandre dans "Le songe d'une nuit d'été" de Michael Hoffmann en  1999, avant d'avant un petit rôle dans "Star wars Episode 1: la menace fantôme"  de Georges Lucas la même année. En 2000, il joue dans "28 jours en sursis" de Betty Thomas. En 2003, il est Casely dans "Chicago" de Rob marshall, puis Bill Dunbar en 2004 dans "Le sourire de Mona Lisa". La même année, il joue dans "La mémoire éffacée" de Ash Correll. En 2007, il fait parti des "300" de Zack Snyder, il tient le rôle de Théron. La même année, il est Inspecteur dans"Hannibal Lecter, les origines du mal" de Peter Webber. En 2010 il est Virilius dans "Centurion" avant de changer de registre et jouer dans "Johnny English le retour" en 2011 et dans John Carter en 2012.

OLGA KURYLENKO: Olga Kurylenko a 16 ans lorsqu'elle est repérée par un agent parisien à Moscou, alors qu'elle sort du métro. Un an plus tard, elle part pour Paris où elle apprend le français en seulement six mois. Elle pose ensuite pour plusieurs magazines tels que "Vogue" ou "Elle", et se montre dans différents défilés de mode. En 2004, l'Ukrainienne décroche un premier rôle dans L'Annulaire de Diane Bertrand. Elle honore ensuite la capitale en jouant dans l'un des segments de Paris, Je T'aime réalisé par Vincenzo Natali.

Après ces quelques rôles dramatiques, Olga Kurylenko enchaîne les blockbusters d'action français et américains comme Hitman, Le Serpent et Max Payne. En 2008, elle prête ses traits à la James Bond girl de Quantum of Solace, une consécration pour cette beauté slave qui, aux côtés de Michael Fassbender, tient ensuite l'affiche de Centurion de Neil Marshall, une sorte de mélange entre Braveheart et Gladiator.

CE QUE J'EN PENSE: Un film qui se lance de nouveaux sur la trace du genre péplum, mais là la violence est partout présente, puisque les romains sont en avant-garde près d'une frontière avec des barbares, et ceux là ne rigolent pas.

Bref l'histoire d'une boucherie mais cela aurait pu être raconté beaucoup plus vite, car à par la fuite des romains, il n'y a que très peu d'intrigue.

Il y avait certainement matière à faire mieux que cela.

Note 2

Publié dans CINEMA

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